La conquête est belle.
Quelque fois je suis tenté de dire que seule la conquête est belle ... mais non cela serait faire preuve encore une fois de exces de pessimisme.

La conquête est belle (donc !)
Il me faut le dire, (3 mois déjà passés), pendant que les paillettes du feu d'artifice plannent encore.

La conquête est belle.
Faisons fi de toutes les insultes et jalousies.
C'est dans ma nature de m'effacer.

Mais là cette réussite, et ce qu'il y a autour.
Je me le dois.
Je l'ai voulu, décidé, fait et réussi.

Nous roulons dans ce paysage presqu'entièrement vertical.
(ah ah nous et pas je)
On dit paysage ... mais ici, il n'y a presque pas de pays à voir.
Juste cette verticalité qui entoure tout.
Traits jetés vers le ciel, toujours plus hauts et qui empêchent les yeux de percer, d'avancer.
Seul le GPS donne ses informations numériques qui permettent de se situer.
(Ces informations sont elles justes et réelles ?)
Haut, toujours plus haut.
Aller tout droit, c'est ce qu'il faut.
Mais est ce - ce qu'il me faut pour moi ?
Individu dans la multitude - Arbrisseau dans la forêt.
Verra t il la lumière du ciel, recevra t il la pluie ?

Les rayures passent, défilent devant les yeux a en faire mal à regarder.
Au rythme de cette route toujours avalée.
Stroboscope, psychédélique et hypnotique,
Des traits, toujours des traits dans cette nature verticale.
Forêt immense d'essences importées.

Comment comprendre le prix de ce qui est ici multitude et partout ailleurs si rare ?

J'ai mes psychoses,
Je vis avec,
Il a ses psychoses, elle a ses psychoses ...
Et nous devons tous vivre avec.
Les psychoses des uns, ne sont pas compatibles avec les psychoses des autes.
Comment vivre avec, si l'ont ne peut vivre sans.
Chacun traite ses travers comme il veut, comme il peut.
Moi j'ai choisi,
On conseil de consulter,
ah ah,
Un jour bas, un jour haut.
Je sais que j'ai tant de fois perdu,
Mais je sais aussi tout ce que j'ai gagné, le chemin parcouru ...
Je suis heureux d'être droit dans mon choix.
Et de me dire qu'a ma façon ... je sais ... avancer.
Ne plus subir, et sourire.

Il faut aller de l'avant, toujours.
On sait bien me le rappeler.
Les gens heureux n'ont rien à dire.
J'ai l'impression que tu me contacte que lorsque cela ne va pas.
Cela fait des semaines que tu ne donnes pas de nouvelles ...

Et toi tu en prends ?
Toujours la même suppliques,
Toujours le même sentiment de culpabilité.
Je sais quels sont mes tords.

Et toi en face.
Tu m'as catalogué manque de savoir vivre, de savoir être.
Sitôt que je disparais de ton scope, c'est de ma faute.

Je suis celui qui n'ose pas.
Et je le paye. cash.

Mais les gens s'en foutent,
Ils m'oublient,
Et si je frappe à la porte,
Je suis hypocrite.

Reprendre le sens de la marche.
Il est, pour une fois (encore), un retournement positif.
Mettre de côté, toutes les cogitations habituelles et malsaines.
Suivre l'instinct qui m'est si peu naturel en fait.
Se dire, et faire ce qu'on dit pour une fois, pour avoir ce que l'on a envie d'avoir ce que l'on a envie, pour une fois, ne pas subir, ne pas frémir (d'éffroi).
Prendre son destin en main encore, car c'est la seule façon de trouver la saveur vraie et sans arrière pensée.
Se dire qu'il faut y croire et que l'on veut ce que l'on veut.
Se dire que c'est de la chance, mais pas une chance du hasard.
Une chance qui se mérite, pour laquelle on a fait ce qu'il fallait pour l'attraper.
Ne pas là laisser s'envoler quand elle est passée à ma porté.

Sourire à l'optimisme et à la magie de tout cela.

Pour une fois qu'il faut que ce soit la bonne fois.

Il m'en a fallut du temps pour sortir ces mots.
Mille fois tourné dans ma tête.
Sans jamais les sortir pour noircir cette page.
50 ways to leave your lover.
30 manières de quitter une fille.
Quelle que soit la langue.
Il existe mille façons de trouver de mauvaises et fausses excuses.

Il y a la gangrène qui te ronge.
Cette impression d'inadaptation au bonheur.
Tu souffres, tu crèves à petit feu.
Sans pouvoir trouver les mots pour explique ça.
Sans jamais réussir à appliquer les solutions que pourtant sautent aux yeux.
Alors, c'est quoi ? de la lâcheté ?
Il faut monter en haut du plongeoir.
Et au bout de la planche sauter.

Se poser les vraies questions.
Celles qui ont de l'importance, pas celles qui bloquent, stériles.
Et se mettre le coup de pieds au cul qui vont bien.

La gangrène, ça fait mal. Très mal.
Lancinant, sournois.
L’amputation est pénible, terrible.
Et le manque, le froid qui s’en suit.
Putain qu’c’est dur.

Putain qu’c’est dur.

Aucun paysage n'est aussi désolé qu'une histoire humaine.