Il y a des jours comme ça ... où l'on est bourré d'énergie et de volonté ... et pendant lesquels ont arrive à faire mille choses que l'on remettait sans arrêt au lendemain. Je viens de vivre une de ces journée. Je suis épuisé mais heureux de tant d'accomplissement.

Je me suis promis de remettre de l'ordre dans ma vie. J'ai réussi aujourd'hui à m'atteler à ce chantier. Évidement, je suis très loin d'être au bout de mon programme, mais commencer c'est déjà ça. Aujourd'hui je ne suis pas allé au bureau, ce qui ne m'a pas empêcher de bien bosser, et de m'occuper de mon chez moi. J'ai ranger, laver, briquer, balayez ... une vrai fée du logis par intérim. M'enfin je vous préviens je ne ferais pas ça tout les jours.

Je crois que tout le monde n'arrive pas à s'imaginer le nombre d'objets plus ou moins bio-dégradables qui choisissent l'espace entre la machine a laver et l'évier pour finir leurs jours. Faudrait pourtant pas confondre le derrière de mes meubles de cuisine pour un cimetière d'éléphants. Armé de ma serpillière et de beaucoup d'huile de coude, j'ai remis bon ordre dans cette fosse commune improvisé et reconduit les défunts vers la poubelle où ils pourront finir leurs jours en paix.

Je vous épargnerai les détails de mes autres et nombreuses activités du jour. Je ne vous parlerai pas de temps infini que j'ai pu mettre à balayer dehors. (faut être con pour balayer une terrasse en plein vent) Je ne souhaite pas faire de ce blog une anthologie, de mes péripéties d'homme de ménage.

Ce soir je suis allé chez le dentiste. (Je déteste autant les dentistes, que les coiffeurs, les concierges, les photomatons, les sondeurs, les télémarketteurs etc etc ... enfin tout ces gens (ou choses ?) qui surgissent sans coup férir dans votre quotidien pour vous pourrir la vie.) Et je n'ai cessé dans tout le temps où j'étais allons sur le siège de torture avec les spot-lights dans les yeux au merveilleux sketch de Roland Magdane sur les dentistes. En rentrant je me suis dit tu vas faire un post, drôle sur le sujet. Mais pas moyen de mettre la patte sur le texte de ce sketche. Je suis déçu et ma lèvre supérieur est toujours babouinesque a cause de l'anesthésie.

J'ai donc deux fois l'air bête.

A défaut de Magdane, une petite chanson de MONSIEUR VIAN, interprétée par MONSIEUR SALVADOR. Un bijou ... drôlatique.

Blouse du dentiste de Boris Vian par Henri Salvador

Ce matin-là
En me levant
J'avais bien mal aux dents
Oh, là là là
J'sors de chez moi
Et j'fonce en pleurant
Chez un nommé Durand
Mm... Mm...
Qu'est dentiste de son état
Et qui pourra m'arranger ça

La salle d'attente
Est bourrée d'gens
Et pendant que j'attends
Oh, là là là
Sur un brancard
Passe un mec tout blanc
Porté par deux mastards
Mm... Mm...
Je m'lève déjà pour fout' le camp
Mais l'infirmier crie: au suivant

Je suis debout devant le dentiste
Je lui fais un sourire de crétin
Il m'pousse dans l'fauteuil et me crie en piste
Il a des tenailles à la main
Oh oh oh oh, maman
J'ai les guibolles en fromage blanc
Avant même que j'aie pu faire ouf
Il m'fais déjà sauter trois dents

En moins d'une plombe
Mes pauvres molaires
Sont r'tournées dans leur tombe
Oh, là là là
Voilà qu'il m'plombe
Mes deux plus bell' dents
Cell' que j'ai par devant
Mm... Mm...
Il m'grill' la gueule au chalumeau
Et il me file un grand verre d'eau

Il me dit faut régler votre dette
Je venais d'être payé la veille
Ce salaud me fauche toute mon oseille
Et me refile cinquante balles net
Oh oh la la, maman
Et il ajoute en rigolant
J'suis pas dentiste, j'suis plombier
Entre voisins, faut s'entr'aider

Oh, oh
Et moi, je gueule, ce soir
L'blouse du dentiste, dans le noir...