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Je rêve à vous souvent.

Je vous vois en moi, quand je ne tiens pas fermement les brides de mon esprit.
D'un coup de patte j'essaie d'effacer votre image qui se reflète à la surface de ma mémoire.
Mais passé quelques minutes, les ondes calmées, votre visage me reviens.
Partout où je suis, vous vous trouve près de moi.
Je vous parle souvent, vous me répondez parfois.
Je tend ma main vers vous, espérant du bout des doigts … mais non, je suis ridicule.
La vie n'est pas un conte.
Je voudrais savoir où vous êtes, y être aussi, sans vous déranger.
Je rêve d'apprendre vos secrets, de savoir ce qui vous fait être vous.
Je ne devrais pas, mais je ne puis résister à l'envie de visiter votre nid.
Dans le silence, j'observe ce que vous y avez accumulé.
Sans doute que vous ne voudriez pas que je sois là.
Je comprend cette pudeur, je n'aurai pas du faire cela.
Je suis accroupi sur le rebord de votre fenêtre, encore une folie.
Sous moi le vide, derrière la vitre vous …
Je vous regarde, vous ne me voyez pas tout de suite.
Drapé dans ma cape, je voudrais être invisible.
Soudain, vous m'apercevez.
Je vous fait peur.
Comment pourrait il en être autrement.
Un cri briserai tout, heureusement il n'y en a pas de poussé.
Je m'avance vers vous.
Je vous effraie c'est évident.
L'allume deux yeux bleus pour donner à mon casque un regard.
Je fais cligner ces yeux virtuels, en espérant que cela les rend plus rassurant.
Je m'approche pour être tous près de vous.
Vous cherchez à savoir ce qu'est ce monstre de métal.
Nos visages sont a quelques centimètres l'un de l'autre.
J'ouvre les clapets de mon mufle, j'hume l'air.
Vous sentez bon.
Je vous tend petit ours en peluche pour vous compreniez qui je suis.
Cet objet vous étonne, vous n'osez l'accepter.
Je vous tend la main pour vous aider à vous relever.
Une fois debout, je me recule d'un pas.
Je pose un genou à terre, pour que vous vous sentiez un peu moins oppressée.
Un ange passe.
Vous osez briser le silence.
Moi je n'ose vous répondre.
Vous me demandez si je suis moi.
Je n'arrive pas à arracher des mots de ma gorge.
D'un signe de tête, j'acquiesce timidement.
Mon armure et mon épée ne m'empêche pas de me sentir ridicule.
C'est à cela que ressemble les ours électroniques.
La force n'est rien face à l'esprit.

Ecrit par exvag, le Jeudi 17 Juin 2004, 15:32 dans la rubrique "Moi en vrac".

Commentaires :

Torcida
Torcida
17-06-04 à 16:01

nooooonn RAAAAAAAAAAAAAAAH !!!! bon retour:) ça fait plaisir

 
cc-la-vraie
cc-la-vraie
18-06-04 à 13:44

Je ne commente pas, je laisse juste une trace de mon passage.
tout electronique que sois l'ours, il n'en reste pas moins touchant...
:o)

 
Eurydice
Eurydice
18-06-04 à 15:51

pti passage....

Je ne trouve pas les mots pour exprimer combien ce que tu/vous ecris/écrivez est magnifique.... Vraiment c'est sublime et très touchant.

 
exvag
exvag
19-06-04 à 11:52

/me blush

Oh c'est trop de compliments que vous me faîtes ...
Je tiens à remercier mes parents, les producteurs, les techniciens ...
sans qui tout cela n'aurai pu avoir lieu.
Je suis très heureux d'être là parmis vous ce soir.

La peau qui repousse sur les plaies est sensée être plus épaisse.


 
an-droid
an-droid
19-06-04 à 22:29

Re: /me blush

t'as oublié tous ceux qui ont fait de toi ce que tu [n']es [pas].

 
ElS-
ElS-
20-06-04 à 21:20

!!

:)