Patiemment tuteuré,
pour les aider à pousser droit.
Bouts d'ficelle détressés en trois,
un noeud délicat, fait avec des gros doigts.
Les genoux posés sur un peu de mousse verte,
objet si pratique, que l'on vient juste d'acquérir.
Un euro, pourquoi s'en être privé jusque là.
Arrachons les deux feuilles poussées près du pied,
même chose pour les herbes inconnues qui voulaient se mettre là.
Dans quelques semaines, il faudra y revenir.
recommencer les mêmes gestes.
Si le soleil fait son office, donnons un peu d'eau.
Et nous aurons de belles tomates à manger.
Qu'il fait chaud cet après-midi.
Scions, scions, scions du bois.
Ce n'est pas la saison,
mais cette branche que je vois,
Je la coupe tant que j'y pense.
Plus de gouttes de sueur que de bûches.
De toute façon, il n'y a pas de cheminée.
Ce bois, il faudra le donner.
Bonne journée, pas inutile.
Pas passé son samedi à rien faire.
Ce soir le repos est bien mérité.