Tourné sur mon coté du lit,
J’attends craintif une main caressante.
J’attends craintif des mots aimants.
Rien ne vient évidemment,
Et presque heureusement.
Où est la fenêtre que je puisse l’ouvrir,
Respirer un grand coup d’air frais qui me réveillerai l’esprit.
Je suis toujours à trop y croire, trop vite, trop fort.
Il me faut un peu de vent glacé sur ma peau.
Je réagis toujours a contre temps.
Est ce conscient ?
Je les encaisse sans un mot,
Comme pour dire que ça ne me touche pas tant que ça.
Mais petit à petit,
Tour après tour,
La vis s’enfonce dans mon cœur.