Allongé sur mon fauteuil,
immobile depuis si longtemps,
que je ne ressens plus mes jambes.
Je me cache sous une couverture,
J’ai si froid.
J’essai de ne penser à rien d’important.
Chasser de mon esprit tous ces rêves funestes et morbides.
et personne ici ne s’en aperçoit.
Je devrais aller me coucher tôt,
Mais le sommeil ne me prendra pas.
Je crois que j’ai cent ans.