Je suis dans un labyrinthe de verre.
Parois, glaces, miroirs,
M’empêchent de trouver mon chemin.
Je peux les frapper à me mettre les poings en sang,
Je ne les briserai pas.
Je peux hurler tout mon saoul,
Mes cris ne les traverseront pas.
Et je trébuche et je m’affale à toujours vouloir sortir,
A toujours vouloir trop vite,
Ne jamais voir vraiment,
Ne jamais entendre vraiment,
Ne jamais sentir, toucher ou goûter.
Je suis prisonnier.
Seul, froid, et si la lumière s’éteint … dans le noir.