Deux petits jours, tant attendus et déjà terminés.
Ces moments, enfin vécus en communs.
Il nous faut apprendre à nous connaître.
Il nous faut s'apprivoiser.
Changer le rêve en réalité.
Ce rendre compte en vrai.
Constater le tangible de ce que l'on a idéalisé.
J'avais volontairement refusé de scénariser ce week-end.
Je sais bien que c'est ce qui m'a toujours perdu.
Mon esprit toujours trop prompt à imaginer le meilleur et le pire.
Deux jours, c'est presque rien.
Il y a encore tant à découvrir l'un de l'autre.
Il nous faut prendre le temps nécessaire.
Sans se blesser ou se froisser l'un l'autre.
Il faut bien qu'il y ai un commencement,
Pour qu'il puisse y avoir une suite.
Et là, ce n'était que le début.
Je relis ces mots que tu m'as laissé à l'encre verte.
J'imagine le crissement de la pointe du feutre.
Je pleure dans le train en ne voulant pas le montrer.
Je voudrais chasser ces larmes de mes joues
et briser mes phalanges en laissant mon sang sur les murs.
Commentaires :
Re:
Il y a plein d'autres choses à construire que des portes.
Quand je souffre moralement,
Je me souhaite souvent de la douleur physique,
Comme une justification.
Quelque chose de tangible.
Mais je passe rârement à l'acte.
Heureusement.
Alecska