Aujourd'hui, j'ai été particulièrement pensif. Je n'ai presque pas parlé, on aurai pu me prendre pour un poète traversant la lande. Déjà en temps normal, je suis un ours qui doit décrocher environs quatre mots par heure, alors là je vous laisse imaginer le topo. Bon je me suis rattrapé sur le net ce soir, mais est-ce que ça compte pareil ?

Trois semaines ! Cela fait trois semaines que je suis en vacances. J'ai une envie folle de retourner au bureau et de retrouver l'hypocrisie professionnelle, les transports en communs et la cantine. Chic chic chic, trois fois chic. Lundi matin le réveil a intérêt a avoir les reins solide car il va sûrement recevoir des coups. En temps normal je suis plutôt du genre à lui couper la parole pour grappiller du sommeil par tranche de neuf minutes, mais là je pourrais pas, baby-sitter oblige. La seule consolation c'est qu'au moins au bureau, je vais voir du monde ça va me sortir un peu. Il faut dire que j'ai pas beaucoup bougé pendant ces vacances. Ma grotte est spacieuse, mais a y rester toute la journée dedans je fini par tourner en rond. Je vais migrer de ma grotte personnelle à ma grotte professionnelle pendant 7h36 par jour.

J'ai fais un petit bilan de ces trois semaines, je n'ai pas fais tout ce que je voulais / j'aurai dû faire. C'est toujours ce que je me dis de toute façon. Je suis un éternel insatisfait de moi-même. Les journées passent trop vite ou alors c'est moi qui suis lent car je n'ai pas tant de projets que ça. Vivement les prochaines vacances pour que je recommence à remettre à demain le pain qui est la planche, faut se retrousser les manches pour sortir les mains ce ces poches.

J'ai toujours eu ce même genre de sentiments à la fin de mes vacances. Un parfum d'inachevé et de nostalgie d'une période passé trop vite. Ca sent la fin des vacances, le sable et la mer, les amours débutants et le linge salle plein la valise.

Il faut que je me trouve des grands sacs pour y mettre tout les bons moments de la vie, parce que mes poches ne sont pas assez grandes.