Pour la première fois depuis son arrivée à Bly, j'avais envie de le fuir. Je me suis près du grand vitrail oriental, j'ais écouté les échos de l'office, et alors j'ai été saisie d'un impulsion à laquelle j'aurai pu complètement céder, je le sentais, si je lui avais donné le moindre encouragement. J'aurai pu mettre aisément fin à mon épreuve en fuyant pour de bon. Là était ma chance; il n'y avait personne pour m'arrêter; je pouvais tout abandonner – tourner les talons et m'en aller. […] Or, serait-ce une fuite que de ne fuir que jusqu'au dîner ?
Grand classique de la littérature fantastique, considéré par beaucoup comme un chef d'oeuvre.
Moi j'ai pas aimé/adhéré. Je n'ai pas cru en l'ambiance une seule fois, je n'ai pas eu peur.
Je n'aime que peu de récit de ce siècle là, je n'ai pas ce genre de romantisme là.
Il y a tellement de non-dits dans cette histoire que cela m'a paru pénible, tout comme l'héroïne que j'ai trouvé niaise, consciente de sa "gourditude", mais résignée car à l'époque son esprit était conforme à sa condition.
Très court, j'ai pourtant mis longtemps à le lire et à y trouver de la matière.
J'ai toujours cru que ce livre s'appelai "la tour d'écrou", désignant un batiment, en fait ça n'a rien à voir.