Je dors avec le téléphone posé à côté de moi sur le lit,
Auprès de ma tête, compagnon de nuit.
J'attends qu'on m'appelle,
Et j'attends ton appelle.
Je passe la nuit a moitié redressé,
Un peu comme à l'hôpital.
Pour un sommeil presque vertical.
A minuit, j'ai chaud.
La sueur gouttant au front.
Alors j'ouvre la fenêtre en grand.
Pour faire entrer des pleines brassées d'air glacé.
Dix minutes, je reste ainsi à regarder le vide de la nuit.
J'ai envie de balancer un cocktail Molotov sur cette voiture garée au coin.
Mais je n'aurai pas l'impunité.
Alors je ferme la fenêtre maintenant que la pièce est refroidie.
Et je vais me fatiguer un peu les yeux des les petits caractères d'un petit livre.
En regardant régulièrement,
Mon téléphone sur le lit.
Et voir si tu m'as appelé.
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