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Souvenirs d'ado (II)

Un nouveau texte inhumé de mon grenier-disque-dur. Ce n'est pas de la grande prose, mais c'est de moi, alors soyez indulgent. Et puis il faut bien que vous sachiez à quel point de je suis atteins.

Dilemme, dilemme quand tu nous tiens. Si j'avais été un robot, Isasc Asimov se serait servi de mon histoire pour illustrer l'une de ces nouvelles dans lesquelles les machines se bloquent ne sachant comment agir sans transgresser l'une ou l'autre des trois des lois la robotique.
Imaginez un quatuor sentimental. Deux meilleurs amis, qui sortent avec deux meilleures amies. Dans un poème, c'est beau. Jusqu'au jour où commence la tromperie ...
Mon fidèle camarade qui ne peut s'empêcher de courir plusieurs belles à la fois. Je le sais, je le couvre, j'ai honte. Jusqu'au jour où je réalise que je veux que ce soit elle la femme de ma vie, alors après avoir très longuement hésité. Torturer par ce dilemme, j'ai décidé que je ne pouvait pas rester ainsi et lui cacher. Que j'étais complice d'avoir briser le coeur de sa meilleure amie.

Peurs
 J'ai aujourd'hui des raisons d'apprécier ce lieu. Pourtant tout n'est pas devenu orange dans mon esprit, je vois des reflets jaunes, dont je suis le créateur, qui m'enveloppent.
Tant de questions tournent follement dans ma tête que je n'arrive pas à me concentrer pour trouver la réponse à l'une d'entre elles. Mais pour autant j'ai dû faire des choix et je ne m'en détournerai pas. Devrai-je le faire ? Je suis si honteux de tout le mal que je fais, je suis un monstre, mais mon manque d'amour propre cache mon indignité si grande.
Moi qui ne jure que le bien, blanc de ma maison. J'agis en taisant le malheur qui arrivera. Pourquoi garder cela en moi ? Sans doute parce que j'ai peur des conséquences, mais ces conséquences se présenteront un jour, c'est inévitable, et ce jour là, ce sera ma petite mort, je retournerai mon oeil intérieur et il ne restera plus rien, plus rien que moi et mes souvenirs. Combien de fois est-ce déjà arrivé ? Je ne serai le dire, je n'ai pas envie de revivre cela, j'aimerai tant l'éviter, car ceux que je cherche à conserver par mon silence souffriront autant que moi.

 J'ai sans doute choisi le parti de la lâcheté, mais surtout celui de la facilité. J'agis comme trois primates. Je remonte sur mon nuage, et m'enterre la tête dans le bonheur cotonneux. En espérant des lendemains plus heureux, qui me verront pour une fois oublier et dormir.
 Au bien sûr je simule pour qu'au moment du choc tout ne soit pas brisé, mais en fait je ne veux pas jouer, je suis sincère, mais en projetant le futur peut on décemment appeler cela autrement ? J'ai commis des erreurs dans le passé dont les retombées, vont bientôt arriver, mais je n'ose pas interrompre le processus moi-même, je préfère que l'effroi vienne soudainement et m'emporte comme un coup direct au cerveau.

 Dix mille mots, dix mille phrases ne seraient décrire mon angoisse, je ne peux pour cela que bafouiller cent fois les mêmes explications; j'ai suivi donc pire que coupable.

Ecrit par exvag, le Lundi 16 Juin 2003, 17:33 dans la rubrique "Moi en vrac".

Commentaires :

cc-la-vraie
cc-la-vraie
17-06-03 à 10:13

Angoisse, quand tu nous tiens...

Que tes textes sont touchants !
Cela me rappelle les memes angoisses de ma propre adolescence...
Je connais cette main glacée qui etreint le coeur, ces tempetes qui rugissent dans l'ame, ce feu qui devore les entrailles.

Cette situation que tu as vecu etait inextricable.
Tu n'a(vais) rien à te reprocher, personne ne peut rien faire dans un cas pareil.
Tu le sais (savais) et pourtant la culpabilité a dû te ronger tres longtemps.

Pourquoi dis tu ke tu es atteins ?
Parce ke tu reflechis et te pose des questions ?
Parce ke tu ne sais pas exprimer ce ke tu ressens ?
C'est difficile a vivre, ca peut etre penible pour les gens qui t'entourent s'ils ne comprennent pas comment tu fonctionne.
Mais tu n'es pas malade, ta sincérité et ta sensibilité font de toi un ours profondément ... humain.

 
exvag
exvag
17-06-03 à 23:55

Merci docteur ...

Il n'y a pas de fumée sans feu.
Alors comme je me soigne, je dis que je suis malade.

Je préfère ça plutôt que de penser que je suis incurable.
Et puis l'auto-dérision ... ça protège tellement.

Merci beaucoup, pour cet avis sincère.