Moi qui était la souffrance résignée,
Enfermé dans mon armure fendue de glace cynique,
J'ai gardé malgré tout une petite flamme cachée dans le fond.
J'aurai voulu que cette mince lueur, fanal de vie.
Puisse rassurer, guider, voir réchauffer,
Ceux qui se donnerai la peine de passer à sa portée.
Aujourd'hui, tu viens tourner autour de moi petit papillon,
M'expliquant que cette flamme t'attire.
Tu as besoin de chaleur, de lumière éclatante,
Pour faire resplendir tes ailes aux nuances de nacre.
Tu me fais peur, petite chose fragile.
Fais attention à la précipitation.
Je ne te veux aucun mal.
Mais fureter trop près de moi,
Je ne voudrais pas voir tes ailes s'embraser et te blesser.
Laisse toi le temps de savoir qui je suis.
Laisse moi le temps de maitriser ce que je suis.