Toujours cette propention,
Cette envie, ce besoin,
De combler le vide.
Par un déluge, presque un "dégueuli" dirait certains,
De paroles en tout genre, d'expériences et d'anecdotes (Moi quand j'étais chez ... on faisait ...)
Je parle, je parle pour cacher quelque chose ?
Quel paradoxe ?
Bavard, mais on me traite de secret de fermé.
Masquer le vide et ne pas vouloir suciter la pitié.
Parler tout le temps, parler à s'en foutre en l'air les plannings et les emplois du temps.
Se désorganiser, se rependre, se distraire,
Au point de plus travailler quand c'est le moment.
Et de travailler tard et seul alors que cela ne l'est plus. (le moment)
Quand il y a du monde, c'est "public relation", je dois souvent finir jusqu'au désert.
Qu'importe ces dépassements, de toute façon, y a t il d'autres choses à faire ? Parler pour s'écouter, pour s'entendre exister,
Et se croire vivant encore un peu grace aux mots.