La boite
Assis le cul par terre,
La tête baissée de honte,
L'attitude affaissée,
Même pas implorante pourtant.
Je reste la victime de ma propre culpabilité.
Devant moi, ils défilent, ils vivent, consomment.
Je crève là, sous leurs yeux indifférents.
Mais je ne réclame rien, je me contente d'être là
C'est à peine si je dénature le paysage.
A coté de moi, à portée de main,
La boite,
Salope, saloperie de boite.
Plus je la regarde et plus je me déteste.
De l'avoir là, de la voir là.
J'aimerai cracher dedans mon dégout de moi,
Définitivement.
Mais je ne sais y cracher que moi.
Tout le temps.
Je voudrais là jeter loin.
Tirez un train pour de bon.
Mais toujours je retourne la chercher
Et je la garde, comme un mauvais rêve vivant.
Une odeur de pourriture à l'intérieur.
Le symbole de mon auto-déchéance.
La tête baissée de honte,
L'attitude affaissée,
Même pas implorante pourtant.
Je reste la victime de ma propre culpabilité.
Devant moi, ils défilent, ils vivent, consomment.
Je crève là, sous leurs yeux indifférents.
Mais je ne réclame rien, je me contente d'être là
C'est à peine si je dénature le paysage.
A coté de moi, à portée de main,
La boite,
Salope, saloperie de boite.
Plus je la regarde et plus je me déteste.
De l'avoir là, de la voir là.
J'aimerai cracher dedans mon dégout de moi,
Définitivement.
Mais je ne sais y cracher que moi.
Tout le temps.
Je voudrais là jeter loin.
Tirez un train pour de bon.
Mais toujours je retourne la chercher
Et je la garde, comme un mauvais rêve vivant.
Une odeur de pourriture à l'intérieur.
Le symbole de mon auto-déchéance.
Ecrit par exvag, le Mercredi 21 Avril 2010, 21:28 dans la rubrique "Journal d'un fou".