Je viens rendre visite à mes aïeux.
Cela fait partie des choses que je me dois de faire.
D’ici, on voit la mer et beaucoup de gens trop jeune.
La foudre tombe.
Avec le temps, on se demande si elle ne tombe pas plus près de nous.
Vieillir c’est peut être cela.
Cette mort que jusqu’ici n’était pas pour nous.
Il devient désagréable qu’elle soit si souvent dans notre entourage à roder.
Le temps passe inlassablement et il ne se rattrape pas.
Je ne trouve pas mes mots dans ce jardin de pierres.
Je voudrais montrer plus de respect pour le passé qui le mérite.
Commentaires :
mervil
jardin de pierres
Votre jardin de pierres mélancolique me fait penser à d'autre pierres, sculptées, genre gargouilles, et meme plus précisément à celles de Notre Dame, que je connais bien, une en particulier, pas loin de l'entrée, accroupie je crois, peut etre un démon, je ne m'en souviens plus, dans le genre observateur méprisant et accablé un ange déchu ou lucifer ce qui est la meme chose, mais en meme temps rassurant car de pierre pour l'éternité d'une gargouille ce qui peut etre aléatoire. pas lucifer normalement.
Métant moi meme pris pour cette gargouille l'espèce d'une aube estivale, en observant les éboueurs verts, je crois que je suis bien placé pour parler de diverses pierres sensationnelles et historiques fabriquées par nos ancetres qui selon moi, y laissent non seulement leurs marques de travail mais leurs ombres sentimentales, aussi.
D'ailleurs, je me demande si j'étais vraiment seule à me prendre pour une gargouille et attendre Kasimodo, ce jour, cette nuit là, mais çà n'a pas durer la réalité moche a repris ses droits, ses lois, et j'en reste koi.