Putain de course de fond.
On cours sans savoir où est la fin,
et d'ailleurs, il vaut mieux ne pas le savoir.
On cours, on cours, sans savoir.
Simplement pour se dire qu'on avance
Que l'on ne reste pas là sur le bord de la route comme un con ou pire à reculer.
On cours à en perdre haleine.
Putain, j'ai mal.
J'essaie de ne pas y penser.
A ce point de côté.
Parce qu'y penser cela ne te fait pas avancer,
Et ça ne le fait pas passer.
Il est là, c'est tout.
Il te faut mieux respirer, et tu ne sais pas si ça va finir par passer.
J'ai mal.
Putain de course qui dure encore.
Je crois qu'il ne faut pas se tromper de rythme.
Ne pas forcer, ne pas trainer.
L'erreur serait de tenter d'avoir le rythme d'un autre.
Je suis le lièvre, je suis la tortue.
J'ai un coin qui s'enfonce dans mes côtes et qui fini par me toucher le coeur.
Le souffle, j'en ai les larmes aux yeux.
Putain de point de côté.
Je désespère de renoncer une fois de plus.
Mais j'ai besoin de faire une pause.
Avant d'exploser.
Et se dire que peut être on n'est pas fait pour ça.
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