Suite et fin de la publication de mes écris passés.

Des quatre textes, c'est le moins alambiqué et aussi le plus compréhensible. C'est un souvenir de valeur, preuve que j'ai été heureux dans ma vie d'avant. C'est vraiment une grande surprise pour moi que de découvrir que j'ai écris un texte aussi optimiste. Si je ne le lisait pas, je n'y croirai pas. Je me suis pincé, mais, c'est bien ma prose. Certains évènements survenu après la rédaction de ces lignes m'ont décidés à rayer de ma mémoire un gros morceau de mon histoire. Je vous rassure, c'est impossible. Même gommé, les chosent restent toujours lisibles en transparence les soirs de cafard.

Je regrette souvent de voir remonter à la surface de ma conscience ces images, mais bon je dois faire avec. Ca fait partie de moi.

Succès
 Le succès est un bonheur. Récompense ultime d'une patience coûteuse. Les efforts de longues haleines font place à un soupir de soulagement. Combien a-t-il été difficile d'en arriver jusque là. Mais aujourd'hui, la victoire sur le sort semble acquise. Je dis bien semble, car rien n'est vraiment acquis en ce monde.

 Les peines et les déceptions passées ne se comptent pas et pourtant elles ne sont pas caduques. Il a fallut tant de temps pour voir l'enfant grandir et il faut encore veiller sur l'adulte pour qu'il ne disparaisse dans un souffle. Ingrat ou pas c'est mon lot. Sans doute n'y a-t-il de repos que si l'on meurt. Les maux ne se taisent, mais ce meuvent en d'autres et ainsi jusqu'à la fin.

 Hardi par cette joie, je ne veux y voir que le fruit de mon travail. Mais l'émotion des premiers instants dissipée, qu'en est-il réellement ? Depuis quand un cas, fait-il lois ? Pour autant je ne veux effacer mes premières opérations de peur d'en perdre les résultats dont je suis fier.

 Un compromis doit donc être trouvé, car mes démons m'empêchent de laisser ainsi planer le doute. Pour ne pas perdre ce que j'ai obtenu, je dois revoir mes prétentions à la baisse. De petites épreuves réussies me permettront d'être sur que le hasard n'est pas le seul facteur qui a permis ce si grand bonheur où je me vois aujourd'hui. Sans que je leur apporte jamais autant d'attention que j'en ai pour mon premier succès. Car j'ai pleinement conscience que mon intérêt n'est pas motivé par la nouveauté de la chose, mais par sa réelle valeur.

 Ainsi voila la solution a mon problème. Reste à pouvoir mettre en oeuvre cette solution. Tâche moins aisée à conduire qu'à imaginée.

Avant d'aller se coucher, une petite chanson gaie dans le ton. Musique naive, mais petit texte sympathique.

Mort d'un robot  par Daniel Balavoine 1980

Tout articulé tout fabriqué
Bien programmé pour vous aider
Je suis robot depuis plus de 2 000 ans
J'ai déplacé tous les océans
C'était urgent, je le savais
J'ai réinventé le cycle des saisons
Et vos déserts sont pleins de poissons

Je sais, mes circuits sont usés
J'ai beaucoup travaillé
Faudrait les remplacer
Me laissez pas tomber Oh ! oh ! oh !
J'ai toujours dominé mes envies
Je n'ai jamais trahi
Jamais désobéi
Vous me devez la vie
Vous me devez la vie

Avant la dernière guerre atomique
Si pathétique que j'ai pleuré
J'avais réuni le conseil des savants
Le danger, c'est votre politique
Vos présidents sont dépassés
Mais avant qu'un fou n'appuie sur le bouton
Quittez la terre il est encore temps

Et la terre vous l'avez quittée
Mais moi, je suis resté
Quand vous étiez là-haut
Et je vous ai sauvés Oh oh oh
Si vous voulez m'assassiner
Après ce que j'ai fait
Moi qui vous ai aimé
Je peux tout faire sauter Oh ! oh ! oh !
Pas de problèmes pour me soigner
Vous m'avez fabriqué
J'ai appris à pleurer
Je vais apprendre à tuer Oh ! oh ! oh !
J'ai beaucoup travaillé
J'ai beaucoup travaillé...