Je suis en vacance dans une semaine, l'idée n'arrête pas de me trotter dans la tête. J'ai hâte d'y être, je vais enfin pouvoir déconnecter. J'ai l'impression d'en avoir vraiment besoin. Je suis tellement préoccupé par ailleurs que je ne connais pas le programme que nous a concocté ma dame. Je vais suivre, j'ai confiance, ce sera très bien.

Ce sera nos premières vacances à trois, le petit va prendre le bateau et voir l'océan pour la première fois. J'espère qu'il va aimer ça autant que moi. 

Je vais laisser temporairement ce joueb, dans quel état je vais le retrouver ? Je n'ai pas pu poster hier parce que je ne pouvais pas me connecter. J'espère que l'envie d'écrire et l'inspiration ne vont pas disparaître. J'ai ouvert ce journal un peu par hasard et par défis. Cela me prend beaucoup de temps, de le tenir et de vous lire, mais cela m'apporte tellement.

J'ai remarqué une baisse de fréquentation de mon joueb, je me suis demandé si mes posts étaient moins intéressant. J'ai remarqué aussi  que les jouebs que j'aimais étaient moins mis à jour. Est ce que les jouebs meurent l'été ?

Ce soir encore je me pose beaucoup trop de questions.
Je suis stupide je devrais plutôt dormir.
Profiter du moment présent, et apprécier de voir s'approcher la date des vacances.
Dans une semaine le bruit des derniers RER sera remplacé par les cliquetis des mats secoués par le vent nocture. Je croiserai lors de mes promenades plus de lapins sauvages que de mobilettes.

Les vacances au bord de la mer par Michel Jonasz

On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma sœur, ma mère
On regardait les autres gens
Comme ils dépensaient leur argent.
Nous il fallait faire attention
Quand on avait payé
Le prix d'une location
Il ne nous restait pas grand-chose.
Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l'eau
Les palaces, les restaurants
On n'faisait que passer d'vant
Et on regardait les bateaux
Le matin on s'réveillait tôt
Sur la plage pendant des heures
On prenait de belles couleurs.

On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma sœur, ma mère
Et quand les vagues étaient tranquilles
On passait la journée aux îles
... Sauf quand on pouvait déjà plus.
Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l'eau
On avait l'cœur un peu gros
Mais c'était quand même beau.