Et voici maintenant le temps des grandes eaux.
Le temps que j'ai si fortement et si durement redouté.
Soudainement apparus et déclenchés par l'orage qui a éclaté.
Des torrents de larmes en écho à toutes celles que j'ai pu verser.
Pleurs, sanglots, paroles étouffées.
Elles se veulent attendrissantes, poignantes, culpabilisantes.
J'ai du mal à les croire constructives.
Non, on ne construit rien avec des larmes !
Je ressens une grande tristesse, de la pitié, du scrupule,
de la colère, de la lassitude et un grand sentiment de gâchis.
On va me demander une chance, des solutions, des promesses,
Et d'en accepter encore, mais je les ai déjà entendu.
J'ai peur qu'il ne soit trop tard.
J'ai peur d'être cruel;
J'ai besoin d'air.
Commentaires :
Vendredi