Quelle journée poisseuse ! Et je ne parle pas chance en disant cela.
Je n'aime pas du tout avoir chaud. Peut être n'a t il pas fait plus chaud aujourd'hui que les jours précédent, mais j'ai trouvé cette journée particulièrement pénible. Il faisait lourd, l'atmosphère était pesante. Paris pourtant ça n'est pas sensé être le Brésil. Mais les orages qui sont dans l'air et qui n'éclatent pas, donne à l'air une densité digne d'un marécage. C'est désagréable cette moiteur et ces insectes qui volent partout.
Je n'ai rien fait de ma journée. Pas de courage, pas d'énergie. Pas assez de force pour rester éveillé, trop chaud pour dormir. Je me suis traîné de pièce en pièce avec la sensation d'être poisseux et collant. Je n'ai pas pu regarder la télé, mes yeux se sont fermé tout seul, j'ai essayé de lire des BD, je n'ai pas tenu beaucoup plus longtemps. Ma fourrure m'a été vraiment insupportable aujourd'hui. Prendre un bain d'eau froide, n'a été une consolation que de courte durée. A peine sorti, l'impression de lourdeur me retombe dessus. Peut être que cette chaleur n'existe que dans mon esprit.
Je rêve de banquise et de plongeon dans l'eau glacée. Je voudrais nager avec les phoques et courir après les pingouins pour leur faire peur. Quel bonheur se serait de pouvoir s'étendre à plat ventre sur la glace, et regarder les icebergs flotter. Un trou dans la glace pour pêcher, voilà ce qui me rendrait heureux.
J'attend la nuit et sa fraîcheur, et je continue à rêver... que la météo devienne plus clémente les prochains jours.
Le paradis blanc par Michel Berger
Il y a tant de vagues et de fumée
Qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n'y aura plus d'abonné
Et plus d'idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Je m'en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d'argent
Comme, comme, comme avant
Y a tant de vagues, et tant d'idées
Qu'on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j'aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D'avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s'amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c'est d'être vivant
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où l'air reste si pur
Qu'on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme avant
Je n'aime pas trop ce post, j'ai l'impression de l'avoir déjà écris la semaine passée. Je me répète, je deviens gâteux.
Commentaires :
Re: Re: paradis blanc.....mon oeil....
peut etre parce qu'au québec, pour dire neige, c'est "marde blanche"... mais ça n'est que mon humble avis d'intermédiaire et interprète, à mes heures perdues, franco-québecoise.
t'as des nouvelles de mifmif, toi? snif...
On n'est pas dans la marde ...
Re: Re: On n'est pas dans la marde ...
Re: Re: Re: On n'est pas dans la marde ...
nan, tu déconnes...c'est vrai que sinon, les boulettes de riz collées aux fringues...
poup
paradis blanc.....mon oeil....
Et j'ai l'impression que nous sommes passé du -20 au plus 30 en 2 jours et demi.
C'est horrible.