Je le sort enfin.
Rouler, sentir l'air courir sur mon visage.
J'aurai voulu être comme lui un bout entrain,
Modeste, travailleur, avec tellement de patience et d'amour.
Un cœur gros comme ça.
Le mien, petit me fait défaut dans la cote.
Qu'elle idée d'aller de tout en bas à tout en haut.
Pour une première sortie.
Petit arret par l'AG du Judo.
Les efforts m'ont fait perdre mon vocabulaire.
On se retrouve séparés.
A qui la responsabilité dans ces moments là ?
Je bois deux verres de rosé-pamplemouse.
Un toulousain, il parait.
Avec le soleil j'ai déjà la tête qui tourne.
Je décide de partir quand je veux.
Avec le vélo de mon grand-père je suis libre.
Alors, je fais comme je veux.
J'ai accorché la clef de l'antivol sur mon trousseau quotidien.
C'est décidé, je passerai cet été sur deux roues.